Tirets et traits d’union

 

Trait d’union :  -

Dans les mots composés, autour des verbes et pour marquer les coupures de mots à la fin des lignes :

• Arc-en-ciel

• Y a-t-il… ?

• C’est un éternel recom-

mencement

Tiret long :  —

On l’appelle en typographie tiret sur un cadratin (m-dash en anglais).
Dans les incises et pour marquer les changements d’interlocuteurs ou les énumérations étagées :

• Vers 23 heures — il n’était vraiment pas tard —, commença la soirée.

— Je vous aime, avoua-t-elle.
— Moi aussi, répondit-il.

• La trousse comprend quatre pièces :

— une boussole;
— une carte;
— un canif;
— un carnet de notes.

Remarque

Dans le cas des incises, le tiret doit toujours se trouver sur la même ligne que le contenu de l’incise. Il ne peut donc se rencontrer seul à la fin d’une ligne s’il ouvre une incise (sur la ligne suivante) comme il ne peut être au début d’une ligne s’il ferme une incise (sur la ligne précédente). Pour prévenir ce problème, on insérera un espace insécable du côté où le tiret touche à l’incise.

Tiret court :  –

On l’appelle en typographie tiret sur un demi-cadratin (n-dash en anglais).
Pour hiérarchiser des mots à l’intérieur de groupes de mots qui comprennent déjà des traits d’union ou pour souligner des dichotomies :

• Saguenay–Lac-Saint-Jean

• Direction nord-est–sud-ouest

• Arrêt – marche

• Sans – s’en