Correction d’épreuves

Le correcteur intervient généralement après la mise en pages d’un texte. Si la révision n’a pas été faite ou n’a pas été bien faite, le travail de correction peut s’avérer ardu, et le nombre de demandes de corrections imposant.

Le correcteur peut travailler à partir de deux supports : 1) une copie papier, auquel cas il inscrit ses corrections en rouge sur une copie que l’on appelle épreuve, fournie par le graphiste, responsable de la mise en pages, et elles sont entrées par ce dernier dans son fichier; ou 2) un fichier PDF, auquel cas il les inscrit sur le fichier lui-même à l’aide de certains instruments, et le graphiste de la même façon les apportera dans son fichier. Dans ce dernier cas, la vitesse de travail et de livraison est démultipliée, car les fichiers voyagent dans Internet ou par courriel.

Toutes les corrections apportées doivent être vérifiées l’une après l’autre en comparant l’ancienne épreuve et la nouvelle, soit par le correcteur, soit par le client lui-même. Les nouvelles corrections font l’objet de la 2e épreuve, et ainsi de suite jusqu’à l’épreuve finale, qui doit être parfaite.

Il arrive que nous devions faire des lectures d’épreuves comparatives pour uniformiser des textes dans différentes langues.

Dans tous les cas, le correcteur surveille avec la plus grande attention les points suivants :

  1. Les fautes d’orthographe d’usage et grammaticale ainsi que les coquilles;
  2. Les majuscules, les nombres, les abréviations, les symboles, les accents sur les majuscules, etc.;
  3. Les séquences qui manquent (du mot au paragraphe);
  4. Les séquences redoublées ou qui se retrouvent au mauvais endroit (du mot au paragraphe);
  5. Les alinéas;
  6. Les coupures : les séparations et les divisions de mots;
  7. Les titres de subdivisions, les titres courants et les folios;
  8. Les différentes sections;
  9. Les changements de polices de caractères;
  10. Les changements de faces (italique et gras) ainsi que les caractères surélevés;
  11. Les changements de tailles de caractères;
  12. La forme des apostrophes, des guillemets et des tirets, les ligatures;
  13. Les alignements :
    – justifications de gauche et de droite,
    – interligne,
    – renfoncements,
    – marges provisoires;
  14. Les veuves, les orphelins, les rivières, etc.;
  15. Les doubles espaces : entre les mots et autour des signes de ponctuation;
  16. Les espacements trop grands entre les mots;
  17. Les tableaux, les graphiques, les illustrations, les légendes;
  18. Les citations, les exergues, les équations et les formules mathématiques;
  19. L’allure générale.